Week-end lillois

J'ai fini mon tour de cou, non sans l'avoir tricoté 2 fois, ce qui ces derniers temps semble devenir une de mes habitudes pour arriver à quelque chose de bien. En fait après avoir monté ses mailles, on tricote tout droit, avec 1 rang de mousse à 5 rangs des bords pour limiter le roulotement. Je l'ai donc terminé samedi soir, essayé et constaté que le haut baillait trop et ne protégeait pas du tout le cou. Après avoir détricoté la moitié, j'ai recommencé en diminuant 3 x 10 mailles tous les 6 rangs sur les conseils de ma maman. Et bingo, cette fois-ci c'est impeccable. Ma maman est super douée pour ce genre de ruses toutes simples, elle m'a aussi montré comment savoir simplement si j'ai assez de fil en fin de pelote pour faire un ou deux rangs: sur le fil restant, elle plie en 2 pour trouver la 1/2, fait un noeud souple à cet endroit et ainsi quand elle tricote elle sait si il lui reste assez de fil pour un autre rang en arrivant au noeud.

C'était donc un week-end filles en famille. Ma mère et ma soeur sont montées me voir à Lille et comme chaque fois, nous avons feuilleté les magazines, fait les finitions des ouvrages de ma soeur (beurk, mais elle en est encore à ses 1ers ouvrages alors elle profite de notre commisération la traîtresse), et fait le tour des incontournables lillois: la Lainière de Wazemmes, l'Usine à Roubaix, les Aubaines de la Redoute et le marché Wazemmes.

Commentaire de ma mère en rassemblant ses affaires: "J'étais venue équipée léger mais je repars vraiment chargée". Ouf, j'en conclue que je ne suis pas une femme vaine et dépensière: la fièvre acheteuse est de toute évidence héréditaire.